Page 169 - BIRGER EBOOK
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Le développement de logiciels
Blanche, Birger développe des logiciels complets, destinés aux entreprises et consacrés aux solutions
suivantes : la monétique, les paiements, la logistique et l’approvisionnement.
IPM
L’évolution du traitement des chèques
Jusqu’en 2002, le traitement des chèques se faisait manuellement et en plusieurs étapes.
Les chèques reçus dans les succursales bancaires étaient vérifiés puis convoyés vers la maison mère
de chaque banque, où l’on procédait à leur validation finale. Après cette validation, la compensation des
chèques se faisait manuellement à la banque centrale entre les différentes banques commerciales.
Cela donnait toutefois lieu à un délai de compensation de plusieurs jours et représentait une contrainte
quant au flux de trésorerie pour les entreprises et les individus.
Les solutions de dématérialisation et de compensation des chèques
À partir de 2002, Blanche, Birger équipe les banques locales avec des outils nécessaires conformes
aux procédures de RCM (reconnaissance de caractères magnétiques) pour le traitement des chèques.
En 2010, la Banque de Maurice sollicite les services de Blanche, Birger pour la configuration d’un
système de traitement et de paiement de chèques, qui permettra d’accélérer considérablement le
processus de crédit des comptes par ce biais. La même année, la Banque de Maurice sollicite de nouveau
le concours de Blanche, Birger pour concevoir un système de traitement de chèques et procéder
à la migration du système existant vers un système de compensation des chèques dématérialisés,
à Maurice. En 2013, la transmission des images électroniques de chèques depuis les succursales
bancaires vers le bureau de traitement central se fait par le biais d’un système intégralement dédié
au traitement des chèques. Les banques peuvent désormais proposer une compensation de chèques
plus rapide.
En mars 2013, le succès de Blanche, Birger pour les solutions de traitement et de compensation des
chèques fait l’objet d’une investigation par la Competition Commission of Mauritius (CCM). Après vingt
mois d’investigation, la CCM conclut que Blanche, Birger n’est pas en position de monopole à travers
sa solution dite « de bout en bout » pour les chèques. Aujourd’hui, Blanche, Birger continue à investir
dans ce domaine de paiement, dans le but d’intégrer la lecture des chèques sur les GAB.
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